GLOSSAIRE

A

Autoconsommation : L’autoconsommation est la possibilité pour un consommateur de produire lui-même tout ou partie de sa consommation d’électricité. On distingue deux types :  l’autoconsommation individuelle, où le consommateur produit lui-même l’électricité qu’il consomme ;

Autoconsommation collective, où plusieurs consommateurs s’associent avec un ou plusieurs producteurs pour échanger de l’électricité. Les points de soutirage et d’injection sont situés sur le réseau basse tension et respectent les critères, notamment de proximité géographique, fixés par arrêté du ministre chargé de l’énergie, après avis de la Commission de régulation de l’énergie. Source CRE

B

Batteries :  La batterie d’accumulateurs permet de stocker l’énergie électrique sous forme chimique et de la restituer sous forme de courant continu, de manière contrôlée. Dans le cas du stockage stationnaire d’énergie, leur utilisation se situe plutôt à l’échelle locale (individuelle, bâtiment, petite collectivité) pour l’autoconsommation photovoltaïque, les microgrids ainsi qu’en complément du développement des réseaux électriques dits intelligents. La mise en parallèle de plusieurs batteries peut permettre d’accéder à de grandes puissances et capacités de stockage.

Biométhanisation : On emploie surtout le terme de « méthanisation » mais aussi appelée biométhanisation et digestion anaérobie. La méthanisation repose sur le phénomène biologique de fermentation des matières organiques : déchets alimentaires de fruits et légumes, ordures ménagères, résidus agricoles (lisiers, fumiers) ou encore déchets industriels tels que poussières de céréales. Cette dégradation naturelle peut-être mise en œuvre via des installations spécifiques, les sites de méthanisation, et permettre la production de biométhane (Source GRDF) « Sa forme purifiée, appelée biométhane, est injectée dans le réseau de gaz naturel pour le chauffage et la cuisson. Le biométhane est également utilisé en carburant pour alimenter les véhicules fonctionnant au gaz naturel, on parle alors de Bio-GNV, pour Gaz Naturel pour Véhicules. »  Source GRTgaz

C

Centrale de production de chaleur aussi nommée chaufferie: Une chaufferie est une installation de production d’énergie sous forme de chaleur, destinée à chauffer un ou plusieurs bâtiments.

Elle peut être pour un chauffage central. Une chaufferie peut comporter plusieurs chaudières avec des combustibles différents. On parle alors de chaufferie mixte (exemple bois-gaz).

Lorsqu’une chaufferie permet de chauffer plusieurs bâtiments, on doit implanter un réseau de chaleur.

Il en existe de nombreux types selon leur puissance et les énergies utilisées : gaz naturel, fioul, biomasse (ex. bûches, granulés de bois, pellets, copeaux, …), (Source Wikipedia).

Centrale hydroélectrique : Il s’agit d’une centrale qui transforme l’énergie sauvage d’une chute d’eau en énergie mécanique grâce à une turbine, puis en énergie électrique grâce à un générateur.
Deux types d’installations existent :
– les installations qui fonctionnent par éclusées c’est-à-dire de grands barrages dotés de réservoirs permettant de répondre aux pointes de consommation,
– les centrales installées au fil de l’eau, ce qui est le cas de la majorité des petites centrales hydroélectriques (PCH). (Source Actu-environnement.fr)

Chaufferie Bois de Petite Puissance : Cette installation possède le même principe de fonctionnement que les autres chaudières classiques (gaz, fioul, granulés). Elle permet de produire de l’énergie sous forme de chaleur avec un combustible bois qui brûle dans la chaudière et les calories sont transmises du générateur aux émetteurs de chaleur (radiateur ou plancher chauffant) par l’intermédiaire d’un circuit de chauffage central.  Il est possible de chauffer un ou plusieurs bâtiments, de petite (30 à 400 kW) ou moyenne puissance (puissance totale < 1MW). (Source http://www.quelleenergie.fr)

Chaleur renouvelable : Il s’agit essentiellement de production de chaleur renouvelable réalisée à partir de biomasse (collective, industrielle, tertiaire et chauffage au bois domestique), de géothermie directe et pompes à chaleur (géothermique, aérothermique), de solaire thermique et de valorisation des déchets

Chaleur de récupération : Il s’agit de l’énergie thermique issue d’un procédé de production ou de transformation non utilisée en totalité (chaleur fatale ou froid fatal) qui est récupérée. La moitié du gisement concerne l’agroalimentaire et la chimie. Trois régions industrielles, Grand Est, Hauts-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes concentrent plus de 45 % du potentiel national. Ce gisement provient, principalement des buées de séchoirs, des refroidissements des systèmes frigo, des fumées des fours et des chaudières. Le secteur du bâtiment est également concerné dans une moindre mesure, notamment avec l’utilisation de pompe à chaleur. [Inspiré de https://grand-est.ademe.fr/expertises/produire-autrement/chaleur-fatale/chaleur-fatale-de-quoi-parle-t%5DÉnergies renouvelables : Énergies dérivées de processus naturels en perpétuel renouvellement, notamment celles d’origine solaire, éolienne, hydraulique, géothermique ou végétale (bois, biocarburants, etc.). On distingue ainsi parmi les sources d’énergies renouvelables, le soleil (photovoltaïque ou thermique), le vent (éolienne), l’eau des rivières et des océans (hydraulique, marémotrice, etc.), la biomasse, qu’elle soit solide (bois et déchets d’origine biologique), liquide (biocarburants) ou gazeuse (biogaz) ainsi que la chaleur de la terre (géothermie) et celle extraite par des pompes à chaleur. [Définition de https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1898 ]

CO2 : Dioxyde de carbone. Le dioxyde de carbone, également appelé gaz carbonique ou anhydride carbonique, de formule moléculaire CO2, est un gaz incolore, inerte et non toxique. Il se compose de deux atomes d’oxygène et d’un atome de carbone. C’est l’un des gaz les plus présents dans l’atmosphère, il participe à la respiration des êtres vivants. Toutefois, trop abondant dans l’atmosphère, il est nuisible pour l’environnement : il participe à l’effet de serre. Sa surabondance est provoquée en premier lieu par la combustion d’énergies fossiles. Source Actu-environnement.fr

Cogénération : La cogénération consiste à produire en même temps et dans la même installation de l’énergie thermique à flamme et de l’énergie mécanique La chaleur est utilisée pour le chauffage et la production d’eau chaude à l’aide d’un échangeur.

L’énergie mécanique est transformée en énergie électrique grâce à un alternateur.

Les installations fonctionnent au gaz, au fioul, avec toute forme d’énergie locale (géothermie, biomasse…) ou liée à la valorisation des déchets (incinération des ordures ménagères…).

Elles ont un excellent rendement énergétique, mais elles doivent produire au plus près des lieux de consommation en raison des pertes pendant le transport de chaleur. (source http://www.EDF.fr)

..

Comptage communicant : Un compteur communicant est un compteur qui mesure de manière détaillée et précise, et éventuellement en temps réel, une consommation d’électricité, d’eau ou de gaz. La transmission des données s’effectue généralement par courants porteurs en ligne (CPL) au gestionnaire du réseau de distribution chargé du comptage. Les compteurs communicants servent à produire des factures sur la consommation réelle, à repérer des gaspillages, des pertes en ligne ou les postes qui coûtent le plus au client. Le compteur peut en outre être bidirectionnel et être programmable à distance. Ces fonctions sont à la base de l’évolution des réseaux (d’électricité, d’eau ou de gaz) vers les « réseaux intelligents » (ex. Linky pour l’électricité ou Gaspard pour les systèmes gaz). (source https://www.encyclopedie-energie.org°

Compteurs : Le rôle premier d’un compteur d’énergie est de mesurer la quantité d’électricité et / ou de gaz consommée par le logement ou le local auquel il est rattaché. En d’autres mots, il calcule la consommation du foyer ou des occupants de l’immeuble.

L’électricité est mesurée en kilowattheure (kWh). Le gaz quant à lui est mesuré en mètre cube (m3), donnée qui est ensuite convertie en kWh par le fournisseur, grâce à un coefficient de conversion qui varie selon la localisation du logement et le type de gaz utilisé. (Source http://www.Kelwatt.fComplémentarité des réseaux : Synergie entre les énergies renouvelables intermittentes (photovoltaïque, éolien) et des énergies capables de pallier cette intermittence, comme le gaz ou le nucléaire. Cette complémentarité passe par le développement des réseaux intelligents. L’insertion dans le réseau des excédents d’énergie électrique de source renouvelable en favorisant leur conversion en hydrogène ou méthane est exemple de complémentarité.

CPE : Contrat de performance énergétique et garantie de performance par comptage intelligent

D

Demand Reponse, Demand-side management, Demand-side reponse : Il s’agit de la capacité des consommateurs d’énergie à moduler leur consommation électrique sur sollicitation d’un opérateur tiers. Cette action peut être menée à la hausse ou à la baisse. Flexibilité (Demand Response) à la baisse ou effacement : en cas de forte tension sur le système électrique, les consommateurs flexibles peuvent réduire leur consommation électrique notamment par l’arrêt du fonctionnement d’équipements. Flexibilité (Demand Repsonse) à la hausse : une hausse de la consommation électrique peut être requise pour absorber une production excédentaire d’électricité à partir d’énergies renouvelables.

Distribution : Les réseaux de distribution de l’énergie sont les réseaux locaux permettant d’acheminer l’énergie directement vers les consommateurs. En amont des réseaux de distribution se trouvent (pour le gaz et l’électricité) les réseaux de transport ou de collecte.

Données numériques : Informations mesurables collectées sous forme numérique. Les « données numériques à caractère personnel » sont définies en Europe comme toute information concernant une personne physique identifiée ou identifiable (notamment par son nom, données de localisation, identifiant en ligne…). Attention, si les données personnelles sont des données numériques, toutes les données numériques n’ont pas un caractère personnel.Données amont / aval : S’agissant des données techniques générées en amont des compteurs communicants, elles ne devraient pas, en principe, être reliées spécifiquement à une personne physique et ne devraient donc pas être qualifiées de données à caractère personnel. En revanche, les données collectées par les compteurs communicants sont, pour certaines comme les index de consommation et les courbes de charge, reliées à une personne physique, consommateur ou client. Il s’agit donc de données à caractère personnel.

Données amont / aval : S’agissant des données techniques générées en amont des compteurs communicants, elles ne devraient pas, en principe, être reliées spécifiquement à une personne physique et ne devraient donc pas être qualifiées de données à caractère personnel. En revanche, les données collectées par les compteurs communicants sont, pour certaines comme les index de consommation et les courbes de charge, reliées à une personne physique, consommateur ou client. Il s’agit donc de données à caractère personnel.

E

Éclairage public et Mobilier intelligent urbain : C’est l’ensemble des moyens d’éclairage mis en œuvre dans les espaces publics, à l’intérieur et à l’extérieur des villes, très généralement en bordures des voiries et places, nécessaires à la sécurité ou à l’agrément de l’homme. Les réseaux intelligents permettent d’agir sur l’interface équipement/réseau de l’éclairage public, notamment pour la télégestion au point lumineux, jusqu’à devenir lui-même un vecteur de communication électronique. Lorsque le mobilier urbain se transforme en infrastructures support pour d’autres systèmes (wifi, vidéo surveillance, capteurs météorologiques, etc.).

Effacement de consommation : Aussi appelé « lissage de la courbe de charge par le pilotage de la demande ». En cas de déséquilibre entre l’offre et la demande d’électricité, l’effacement consiste à temporairement diminuer la consommation, ou à la décaler sur d’autres périodes. Cette alternative concerne aussi bien les particuliers que les industriels

Électricité : Phénomène électromagnétique créé par l’interaction de particules présentes dans la matière qui sont chargées positivement ou négativement et dont les effets peuvent être utilisés pour générer de l’énergie. L’électricité est donc un vecteur énergétique, c’est-à-dire un véhicule qui permet de transporter de l’énergie d’un endroit à un autre. Elle utilise le courant électrique afin d’alimenter des équipements en énergie.

Energie finale : Aussi appelée énergie disponible, il s’agit de l’énergie livrée au consommateur pour sa consommation finale (essence à la pompe, électricité au foyer, …).

Energie primaire : L’ensemble des produits énergétiques non transformés, exploités directement ou importés (pétrole brut, gaz naturel, biomasse, rayonnement solaire, énergie hydraulique…)Chaleur de récupération : Il s’agit de l’énergie thermique issue d’un procédé de production ou de transformation non utilisée en totalité (chaleur fatale ou froid fatal) qui est récupérée. La moitié du gisement concerne l’agroalimentaire et la chimie. Trois régions industrielles, Grand Est, Hauts-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes concentrent plus de 45 % du potentiel national. Ce gisement provient, principalement des buées de séchoirs, des refroidissements des systèmes frigo, des fumées des fours et des chaudières. Le secteur du bâtiment est également concerné dans une moindre mesure, notamment avec l’utilisation de pompe à chaleur. [Inspiré de https://grand-est.ademe.fr/expertises/produire-autrement/chaleur-fatale/chaleur-fatale-de-quoi-parle-t%5DÉnergies renouvelables : Énergies dérivées de processus naturels en perpétuel renouvellement, notamment celles d’origine solaire, éolienne, hydraulique, géothermique ou végétale (bois, biocarburants, etc.). On distingue ainsi parmi les sources d’énergies renouvelables, le soleil (photovoltaïque ou thermique), le vent (éolienne), l’eau des rivières et des océans (hydraulique, marémotrice, etc.), la biomasse, qu’elle soit solide (bois et déchets d’origine biologique), liquide (biocarburants) ou gazeuse (biogaz) ainsi que la chaleur de la terre (géothermie) et celle extraite par des pompes à chaleur. [Définition de https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1898 ]

G

Gaz Naturel Véhicule : Le Gaz Naturel Véhicule (GNV), c’est tout simplement du gaz naturel utilisé comme carburant. Constitué à plus de 97% de méthane (CH4), il peut se présenter sous deux états : gazeux ou liquide. Selon la configuration choisie, il portera alors le nom de GNC (Gaz Naturel Comprimé) ou de GNL (Gaz Naturel Liquéfié) mais sa composition chimique restera, dans les deux cas, inchangée. […] le GNV, c’est 95% de particules fines et 50% d’oxydes d’azote (NOx) en moins par rapport à la norme Euro VI, pour une qualité de l’air améliorée.  [ https://www.afgnv.org/le-carburant/ ]

Gaz renouvelables : Les gaz renouvelables constituent une énergie aux sources multiples et peuvent être issus :  de l’agriculture, de l’industrie agro-alimentaire, de la restauration collective, de la collecte d’ordures ménagères ou de déchets verts, de la collecte des déchets de bois, des stations d’épuration, des installations de stockage de déchets non dangereux. Grâce à différentes techniques de production, les déchets et les matières deviennent une ressource valorisable […] pour réduire notre empreinte écologique. En complément, certains déchets non recyclables, comme les combustibles solides de récupération, peuvent même être utilisés pour produire des gaz bas-carbone, ce qui évite ainsi leur incinération ou leur enfouissement.  Les gaz renouvelables et bas-carbone contribuent à l’émergence d’une économie circulaire, qui vise à limiter le gaspillage et à créer de la valeur locale en recyclant la matière déjà utilisée. [https://www.grtgaz.com/nos-actions/gaz-renouvelables-economie-circulaire]  

Géothermie de surface : 

Lorsque les ressources ont une température inférieure à 30°C, elles ne peuvent être valorisées par simple échangeur de chaleur. Leur utilisation nécessite alors la mise en œuvre d’une pompe à chaleur qui en élève ou en abaisse la température pour produire de la chaleur ou du froid. On parle de géothermie très basse température assistée par pompe à chaleur. Elle est destinée au particulier, au collectif et au tertiaire pour des applications de chauffage central et/ou rafraichissement ainsi que dans certains cas pour le préchauffage de l’eau chaude sanitaire.

Cela concerne l’exploitation de deux types de ressources :

  • l’énergie présente directement dans le proche sous-sol,
  • la chaleur contenue dans l’eau des aquifères souterrains peu profonds.

Ces systèmes requièrent de l’énergie électrique pour la pompe à chaleur et, en général, 1 kW électrique est suffisant pour produire 4 kW thermiques (chaleur). Ce type d’installation a fait la preuve de son efficacité puisque certaines opérations fonctionnent en continu depuis les années 1960. [http://www.afpg.asso.fr/nos-2-filieres/geothermie-surface/].

Gestion Technique du Bâtiment : La gestion technique du bâtiment (GTB) est souvent confondue avec le système informatique d’assistance à cette gestion, généralement installé dans de grands bâtiments afin de superviser l’ensemble de ses équipements. C’est une mission indispensable, pour garantir le confort des occupants, la pérennité et la performance technique, économique et carbone des installations. [D’après https://www.banquedesterritoires.fr/sites/default/files/2018-11/Cerema%20fiche%206.pdf ]

H

Hydrogène :  L’hydrogène (H) est un gaz très léger dont la formule chimique est H2. Très inflammable, il est inodore, incolore, non toxique et non corrosif. A l’état naturel, il est généralement combiné avec d’autres atomes : on le trouve notamment dans l’eau (H2O), le pétrole (hydrocarbures HC) ou encore le gaz naturel (composition CH4). Des procédés chimiques permettent de séparer l’hydrogène de ces éléments auxquels il est associé, on peut citer par exemple la décomposition thermochimique ou photochimique, le vaporeformage, la pyrolyse de la biomasse ou encore l’électrolyse de l’eau. [ L’hydrogène, c’est quoi ? (engie.com) ]

I

Internet of Thing : Selon l’Union internationale des télécommunications, l’Internet des objets (IdO) est une « infrastructure mondiale pour la société de l’information, qui permet de disposer de services évolués en interconnectant des objets (physiques ou virtuels) grâce aux technologies de l’information et de la communication interopérables existantes ou en évolution ». En réalité, la définition de ce qu’est l’Internet des objets n’est pas figée. Elle recoupe des dimensions d’ordres conceptuel et technique. D’un point de vue conceptuel, l’Internet des objets caractérise des objets physiques connectés ayant leur propre identité numérique et capables de communiquer les uns avec les autres. Ce réseau crée en quelque sorte une passerelle entre le monde physique et le monde virtuel. D’un point de vue technique, l’IdO consiste en l’identification numérique directe et normalisée (adresse IP, protocoles smtp, http…) d’un objet physique grâce à un système de communication sans fil qui peut être une puce RFID, Bluetooth ou Wi-Fi. [ Définition | Internet des objets – IdO – Internet of things – IOT | Futura Tech (futura-sciences.com) ]

M

Maitrise de la demande énergétique : la MDE désigne une démarche qui vise à mieux utiliser l’énergie consommée afin que les mêmes services soient obtenus avec une quantité d’énergie moindre. En d’autres termes, il s’agit de réduire l’intensité énergétique.

La Maîtrise de la Demande d’Énergie désigne le regroupement d’actions d’économies d’énergie mis en place pour le consommateur final et non pour le producteur d’énergie. Introduite dans les années 1990, l’objectif de la MDE vise la diminution de la consommation générale d’énergie par le biais de la demande plutôt que l’offre. Elle peut s’adresser à des acteurs spécifiques voire une zone géographique particulière. [ La maîtrise de la demande en électricité en France. Entre impératif environnemental et hésitations politiques | Cairn.info ]

Micro-Cogénération : La micro-cogénération consiste à produire en même temps et dans la même installation de l’énergie thermique à flamme et de l’énergie mécanique pour une puissance calorifique inférieure à 36 kVA. [ Électricité : qu’est-ce que la cogénération ? | EDF FR ]

Microgrids : Les microgrids, ou micro-réseaux, sont des réseaux électriques de petite taille, conçus pour fournir un approvisionnement électrique fiable à un petit nombre de consommateurs. Ils agrègent de multiples installations de production locales et diffuses (micro-turbines, piles à combustible, petits générateurs diesel, panneaux photovoltaïques, mini-éoliennes, petite hydraulique), des installations de consommation, des installations de stockage et des outils de supervision et de gestion de la demande. Ils peuvent être raccordés directement à un réseau de distribution ou fonctionner déconnectés du réseau (îlotage). Ce concept, susceptible de concerner différentes échelles du territoire (bâtiment, quartier, zone industrielle ou artisanales, village, etc.) est en train de s’élargir aux réseaux de chaleur et de gaz naturel, et peut ainsi être pensé de manière multi-fluides. [ Le concept de microréseau | Smart Grids – Le site édité par la CRE (smartgrids-cre.fr) ]

Mix énergétique :  Le mix énergétique donne la part relative des différentes sources d’énergie dans la consommation d’un espace donné.  On distingue principalement deux mix : le global qui prend en compte toutes les énergies (y compris celles utilisées pour le transport, notamment le pétrole utilisé pour la consommation automobile) et le mix électrique qui ne prend en compte que les énergies utilisées pour la production d’électricité. [ Mix énergétique — Géoconfluences (ens-lyon.fr) ]

N

Neutralité carbone : La neutralité carbone se définit par le fait de séquestrer autant de carbone que l’on en émet, de manière à stabiliser son niveau de concentration dans l’atmosphère et ainsi limiter l’augmentation de la température globale de la planète. Pour atteindre cet objectif mondial de neutralité, cela suppose d’une part, de réduire drastiquement les émissions, qu’elles soient d’origine fossile ou issues de matière vivante, et d’autre part, d’augmenter les puits permettant la séquestration du carbone. [ La neutralité carbone décryptée par l’Ademe (banquedesterritoires.fr) ]

P

Pile à Combustible (PAC) : Une pile à combustible est un générateur dans lequel la fabrication de l’électricité se fait grâce à l’oxydation sur une électrode d’un combustible réducteur (par exemple le dihydrogène) couplée à la réduction sur l’autre électrode d’un oxydant, tel que le dioxygène de l’air. [Pile à combustible — Wikipédia (wikipedia.org) ]

Pile à Hydrogène : Il s’agit d’une pile à combustible utilisant le dihydrogène et le dioxygène produisant simultanément électricité, eau et chaleur, selon la réaction chimique de la pile. Appliqué au domaine de la mobilité, elle permet de transformer l’hydrogène en électricité pour animer une voiture, un bus ou un camion. [ Pile à combustible : fonctionnement, avantages et inconvénients (h2-mobile.fr) ]

Pilotage énergétique des bâtiments : Le pilotage énergétique correspond à l’ensemble des moyens mis en œuvre pour réduire la consommation d’énergie d’un bâtiment (énergie carbone). Des moyens de gestion des énergies automatiques peuvent être mis en place, mais la réussite du pilotage énergétique tient aussi à l’adoption des éco-gestes par les occupants du bâtiment.
Il revêt un enjeu stratégique notamment pour les entreprises et les collectivités dont les bâtiments peuvent s’avérer particulièrement énergivores. [ Le pilotage énergétique des bâtiments (batiadvisor.fr) ]

Pompe à Chaleur :  Une pompe à chaleur (PAC), est un dispositif permettant de transférer de l’énergie thermique (anciennement « calories ») d’un milieu à basse température (source froide) vers un milieu à haute température (source chaude). Ce dispositif permet donc d’inverser le sens naturel du transfert spontané de l’énergie thermique. [ https://fr.wikipedia.org/wiki/Pompe_à_chaleur ]

Power to gas : L’idée du Power to gas, pour l’instant à l’état de projet, est d’utiliser de l’électricité pour produire de l’hydrogène ou du méthane, offrant ainsi une nouvelle solution au problème de la surproduction d’électricité renouvelable. [ Définition | Power to gas – Conversion d’électricité en gaz – P2G – PtG | Futura Planète (futura-sciences.com) ]

Production Collective ou Individuelle : On parle de production collective lorsqu’elle est partagée entre plusieurs bâtiments ou plusieurs utilisateurs distincts dans un même bâtiment (immeuble d’habitation par exemple) ou individuelle lorsqu’elle est propre à un bâtiment ou un logement.

Production Énergie Renouvelable Centralisée : Capacité de production d’énergie renouvelable interconnectée à un réseau de transport ou de distribution (électrique, gazier ou de chaleur).

Production Énergie Renouvelable Décentralisée : Production d’énergie générée par des installations de puissance limitée situées à proximité du consommateur final rattachée ou pas à un réseau de distribution.

Pyrogazéification : Comme la méthanisation, elle repose sur le processus naturel de fermentation des déchets. Pyrogazéifier consiste à chauffer les déchets à plus de 1000 degrés en présence d’une faible quantité d’oxygène. C’est un des procédés permettant la production de biométhane. Ce procédé viendra compléter celui de la méthanisation traditionnelle mais son développement industriel ne pourra être envisagé avant plusieurs années. [Communiqué de presse GRTgaz]

V

Véhicule Bio-GNV:  le bioGNV est un gaz obtenu de la méthanisation de déchets organiques divers et parfois combinés : ordures ménagères, boues des stations d’épuration, produits agricoles et tontes des espaces … le biométhane figure parmi les sources renouvelables d’énergie. [ d’après Le bioGNV : qu’est-ce que c’est ? (gaz-mobilite.fr) ]

Vehicle to grid : « de la voiture au réseau » en anglais conceptualise l’idée selon laquelle les batteries de voitures électriques en stationnement permettent d’absorber et stocker l’électricité produite en excès sur le réseau tout en constituant une réserve pour le système électrique si besoin. [  Qu’est-ce que le vehicle-to-grid ou V2G ? – Energuide ] Le véhicule-réseau (en anglais : vehicle-to-grid, V2G) est un concept d’exploitation des véhicules électriques à prise, tels que les véhicules électriques à batterie (BEV) et les hybrides rechargeables (PHEV), et ceux à pile à combustible à l’hydrogène (FCEV), qui sont connectés au réseau électrique pour vendre des services de réponse à la demande, soit en renvoyant de l’électricité au réseau, soit en réduisant leur taux de charge. La capacité de stockage des V2G leur permet également de pallier l’intermittence des sources d’énergie renouvelables telles que le solaire et le vent, en stockant, puis déchargeant l’énergie électrique produite par ces sources. [Définition de Wikipédia]